Le vieillissement cutané au niveau du visage se caractérise sur le plan esthétique par trois phénomènes principaux :
– le relâchement cutané dû à la perte d’élasticité;
– la diminution de certains volumes (pommettes, bouche) accompagné d’une accentuation des plis du visage (ex : sillons naso-géniens);
– l’apparition de rides et ridules.
Ces modifications cutanées sont en partie dues à une diminution progressive d’un composant de la peau, l’acide hyaluronique.
Les sociétés spécialisées en médecine esthétique ont développé des produits à base d’acide hyaluronique visant à corriger ce vieillissement cutané. La production par biotechnologie d’acide hyaluronique permet de disposer de volumes importants de cette molécule qui peut être injectée sous la peau pour hydrater le derme en profondeur ou corriger (combler) les pertes de volume.
La revitalisation est un dérivé des techniques de mésothérapie. Cette technique consiste à injecter directement dans le derme de l’acide hyaluronique, seul ou associé à des substances revitalisantes telles des vitamines, des sels minéraux, des oligo-éléments et des anti-oxydants…
Le praticien injecte ce produit de façon manuelle ou à l’aide d’un pistolet de mésothérapie. Il peut utiliser la technique en papules ou en rafales, afin de stimuler, régénérer les fonctions vitales de la peau.
Cet apport in situ d’acide hyaluronique dans le derme améliore la tonicité et l’hydratation de la peau.
La revitalisation du visage du cou et du décolleté s’intègre parfaitement dans la prise en charge du vieillissement comme le démontre les études des Docteurs Kerscher [1] et Tordjman [2]
L’avantage de cette nouvelle technique, c’est qu’elle est peu chère (compter environ 100 euro par séance), qu’elle se pratique sous forme de cure deux fois par an en moyenne et qu’elle permet de maintenir une niveau d’hydratation et de tonicité de la peau important ce qui est un facteur de prévention / maintien de la structure de la peau et donc de facto prévention des rides.
Il est conseillé de pratiquer au moins une fois par an en septembre une cure à partir de 30 / 35 ans (après exposition au soleil prolongée) en préventif.
Cette nouvelle technique (et génération de produit) est très souvent utilisée pour les patients en pré/post-ménopause et les résultats démontrés dans les études cliniques sont vraiment encourageants.
Cependant la limite de cette nouvelle technique repose sur le fait que cela n’a pas une action de comblement donc si vous avez des rides trop prononcées le praticien alors pourra pratiquer la technique combinée : injection de produit de comblement + revitalisation
L’ action d’hydratation de cette technique est beaucoup plus importante que celles des meilleurs produits cosmétiques. Et comme nous l’avons vu, le prix d’une séance parait plus avantageux dans le rapport effet/prix qu’un cosmétique.
Pour résumer:
Ce gel est destiné à réhydrater en profondeur le derme par des injections superficielles, manuelles ou à l’aide d’un pistolet de mésothérapie, en technique papules ou rafales, dans le cadre d’un traitement de réhydratation du derme, de prévention et de traitement des rides par mésothérapie.
Les produits phares associés à cette technique sont
– RESTYLANE VITAL et RESTYLANE VITAL LIGHT (QMED)
– REDENSITY I (TEOXANE)
– NCTF 135 (FILORGA)
Conseil du petit pharmacien :
– Les produits Restylane Vital ; Restylane Vital Light et Redensity I de par leur concentrations en acide hyaluronique seront les plus efficaces en terme d’hydratation.
– Les produits Redensity I ; NCTF135 et Revitacare de par leur composition couplée avec des complexes poly-vitaminiques, acides aminés seront quant à eux plus efficaces en terme de tonicité et activateur de la régénération cellulaire.
Références Bibliographiques :
[1] REUTHER, BAYRHAMMER, KERSCHER – EFFECTS OF A THREE-SESSION SKIN REJUVENATION TREATMENT USING STABILIZED HYALURONIC ACID-BASED GEL OF NON ANIMAL ORIGIN ON SKIN ELASTICITY: A PILOT STUDY – Arch Dematol Res. Springer, Sept 2009
[2] TORDJMANN – RAJEUNISSEMENT CUTANE DU DECOLLETE PAR MESOTHERAPIE – J. Méd. Esth. et Chir. Derm. Vol xxx, 118, juin 2003, 111-118